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 Vivre du Jazz Part 3

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MessageSujet: Vivre du Jazz Part 3   Vivre du Jazz Part 3 Icon_minitimeDim 25 Mai - 22:46

Vivre du Jazz Part 3

5) Disque

58 % des musiciens interrogés ont publié récemment (les deux dernières années) un disque sur leur seul nom.
Ce pourcentage élevé prouve que les difficultés que peut connaître le monde du disque ne sont pas un frein à la production ou, le plus souvent, à l’autoproduction phonographique. Le disque signé sous son propre nom reste une carte de visite professionnelle indispensable.

42 % n’ont « commis » aucun album personnel.

78 % ont participé à l’enregistrement d’un album sous un autre nom que le leur.

22 % n’ont enregistré aucun disque sous le nom d’un autre groupe ou musicien.

Le poids de la Sacem dans les revenus des artistes

27 % des musiciens interrogés constatent aujourd’hui une hausse dans les rétributions versées par la Sacem.

73 % affirment au contraire une baisse de revenus issus de la Sacem plus ou moins importante.
Cette baisse est pour 71 % d’entre eux évaluée à moins de 10 %.
À noter que pour 51 % de ces derniers musiciens (soit une petite centaine), les revenus Sacem sont nuls ou insignifiants. « Une misère ! » déplore l’un d’eux.

Cette baisse varie ensuite pour 23 % de 10 à 30 %
pour 4 % de 30 à 50 %
pour 2 % de 50 % et +

6) Enseignement

55 % des musiciens interrogés n’enseignent pas dans une école, privée comme publique.
Ce pourcentage tord le cou à l’opinion largement répandue qui veut nous faire croire que les musiciens de jazz sont forcément, par contrainte ou par vocation, des enseignants. C’est une nouvelle surprise de cette enquête.

45 % des musiciens interrogés ont une activité d’enseignant dans un conservatoire ou une école privée.

Parmi eux : 57 % dans un établissement public
43 % dans une école associative

Pour les 45 % de musiciens enseignants, 41 % ne pourraient pas vivre de leur musique sans cette activité qui représente pour la plupart d’entre eux 90 % de leur source de revenus.

59 % pourraient, sans cette activité, vivre ou survivre, avec plus ou moins de difficultés. « Plus chichement » dit un musicien « Il me faudrait reprendre mon balluchon », commente un trompettiste qui vient d’être enfin titularisé dans un CRR, après 20 ans de galères.

À la lecture du questionnaire, on constate que certains musiciens valorisent l’emploi de « professeur de jazz » comme une « bénédiction ». À savoir, une activité nécessaire, régulière, stable et sécurisante, qui leur permet de rester dans le monde de la musique. D’autres, au contraire, déclarent, faute de mieux, se résigner à l’enseignement.

7) Studio

Le temps des « requins de studio » est derrière nous.

Seulement 18 % des musiciens interrogés déclarent avoir des revenus provenant de leur activité de studio. C’est décidément une espèce en voie d’extinction. « Instrumentiste de haut vol, écrivait Patrice Caratini dans Jazz 2004, excellent lecteur, Stakhanov du compte en banque, il passait ses journées à sauter d’un studio à un autre, enregistrant le meilleur comme le pire. Le plus souvent le pire d’ailleurs. »

Sur ces 18 % de « requins » encore survivants, le pourcentage de revenus qu’ils peuvent aujourd’hui en tirer est le suivant :
Pour 36 % de 1 à 10 %
Pour 35 % de 10 à 20 %
Pour 13 % de 20 à 40 %
Pour 16 % plus de 40 %

8 Écriture

48 % des musiciens des musiciens interrogés déclarent percevoir des revenus provenant de leurs travaux d’écriture et de composition.

En pourcentage, cela représente :

Pour 55 % de 0 à 10 % de leurs revenus
Pour 29 % de 10 à 20 %
Pour 9 % de 20 à 40 %
Pour 7 % plus de 40 %
Pour ces derniers, il s’agit la plupart du temps de revenus « exceptionnels » provenant d’une commande de musiques de film, de scène ou de publicité.

9) Autres activités extramusicales

20 % des musiciens interrogés, soit 50 artistes, ont répondu percevoir des revenus qui ne proviennent pas directement de leur activité de musicien.

Cette source de revenus extra musicaux est pour beaucoup d’entre eux essentielle à leur survie professionnelle.

Pour 28 % de ces 50 musiciens, cette part de leurs revenus représente moins de 10 % de leurs revenus annuels.
Les situations et les « extras » sont très divers.Travaux de peinture et chantiers, interventions dans des hôpitaux ou prisons et tout autre type d’action musicale « hors les murs, piges dans des revues spécialisées, travaux de traduction, séminaires d’entreprise, chef d’harmonie municipale, consultants pour un fabricant d’instruments, vente d’instruments, voix off pour la pub, « home studiste », dividendes perçus pour la création d’un logiciel, etc. ».

Pour 16 % d’entre eux, cette part de leurs revenus représente de 10 % à 20 % de leurs revenus annuels.
Parmi eux, un musicien connu qui ne survit que grâce à ses talents de menuisier et de caviste. D’autres « mettent du beurre dans leurs épinards » en exerçant leurs talents de « débrouillardise ». À savoir : écriture de musiques de pub ou de scène, « extras » dans des orchestres de musique classique, dividendes perçus pour l’écriture d’un ouvrage pédagogique, location d’un studio d’enregistrement, etc.

Pour 28 % d’entre eux, le pourcentage représente de 20 à 50 % de leurs revenus.
Là encore, les activités sont très diverses et diversifiées : écriture pour résidence, organisation d’événements, studio d’enregistrement, formation de formateurs, ingénieur du son, interventions dans des écoles. Un musicien confesse : « Ma femme est fonctionnaire et gagne bien sa vie. Être papa à temps complet, pour moi c’est aussi un métier. »

Pour 28 % d’entre eux, leurs revenus extérieurs représentent plus de 50 % de leurs revenus annuels.
Pour un pianiste classique de renom, cela représente 99 % de ses revenus. Il précise qu’il est… radiologue. Un saxophoniste rhodanien « subventionne » à 95 % sa passion pour les anches en exerçant la profession de « designer industriel ».

D’autres musiciens interrogés déclarent ne pouvoir vivre de leur musique que grâce aux revenus que leur procure leur activité extérieure. Cela va de la construction des décors, l’animation en entreprises, la location de studio d’enregistrement jusqu’au conseil auprès d’un fabricant d’instruments dans le vent et au travail d’opérateur de synthétiseurs pour la télévision. Un flûtiste confesse que c’est seulement grâce à son seul statut de conseilleur pédagogique : « Cette profession me permet d’entretenir cette “danseuse de jazz” qu’est ma vie de musicien grâce à la pension mensuelle que m’offre l’Éducation nationale. » Un dernier avoue ne pouvoir continuer à être musicien que grâce aux revenus qu’il perçoit de la location d’un studio.
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